Neil McFear { 1OO % .

Neil McFear est mon nom complet. Court, simple, rapide à écrire mais parfois difficile à prononcer. Cette dernière affirmation ne s'applique qu'à quelques personnes telles qu'Elizabeth, ma je une sieur de 17 ans. Depuis sa naissance, je suis passer par plusieurs prénoms tous aussi différents les uns que les autres. Mon préféré est Nate : c'est celui qui ressemble le plus à Neil. Si on compte à partir d'aujourd'hui, ça doit faire environ sept ans qu'elle a la chance de le considérer comme étant un mot de son vocabulaire et deux ans qu'elle arrive à l'employer devant des gens sans avoir peur de faire d'erreurs. Ma sœur est assez spéciale et, malheureusement, elle adore rester fidèle à ses vieilles habitudes. Voilà pourquoi, aux yeux de ses idiots de cow boys envahisseurs de Bristol, je suis connu sous le nom de Paul, William, François, Patate, Michaël et même de Redbull Powerful. Lorsqu'elle souhaite me faire plaisir, elle m'appelle N. C,est sans doute le diminutif le plus court qu'elle ne pouvait pas me trouver. J'aime pas trop me faire appeller par une lettre de l'alphabet mais c'est toujours plus sympa qu'un légume et une boisson énergisante. Je crois surtout qu'elle le fait parce que c'est ainsi que mon père me surnommait. Une façon personnelle qu'elle a d'évoquer subtilement son souvenir et de se rapprocher inconsciemment de lui. Pour ma part, moins j'aurai de souvenirs de lui et plus je serai heureux. Il est partie faire la guerre lorsque j'avais 8 ans et je ne lui ai jamais pardonné de n ous avoir abandonné ainsi. Je me souviens du visage en larme de ma mère. Elle pleurait tellement que c'est moi et non elle qui ai du la réconforter. Eli était trop jeune et maintenant elle ne se souvient plus de cet abandon. Elle croit seulement son papa en train de faire le bien. Jamais nous n'avons eu de ses nouvelles et jamais n'avons reçu de missive signalant sa mort. Je ne crois pas qu'il soit où il se dit être. Peut-être s'est-il remarié et peut-être a-t-il de nouveaux enfants qu'il aimera suffisament pour ne pas les abandonner. Peut-être que s'il était rester, il aurait pu prévenir maman qu'il y avait un bassin versant sous la maison et peut-être qu'elle serait toujours en vie aujourd'hui.

Si j'avais le pouvoir de voir les morts, il est certain que je l'utiliserais à mes biens faits personnels. Je communiquerais avec maman et m'assurerais que papa est bien enterré sous terre. Sinon, je m'en chargerais moi-même. Malheureusement, mon don n'a rien de très extravagant, comme ma soeur qui peut voir les morts. Je ne fais que persuader tout le monde de faire n'importe quoi, et ce, même s'ils n'en n'ont pas envi. Ça peut m'être utile, par moment, mais je ne l'utilise que lorsque nécessaire. Je ne veux pas influencer les décisions des autres. Je souhaite qu'ils fassent leurs propres choix et non ceux que je désire les voir faire. Je n'ai qu'a penser "toi, fais ça.", je lui dis à voix haute et puis UP! il le fait. Ma voix change très légèrement mais ça personne ne s'en rend compte excepté Elizabeth qui, durant notre enfance, à trop eu souvent à faire mes tâches ménagères. Encore aujourd'hui, il m'arrive régulièrement de lui faire faire la vaisselle et, à de très, très, très rares occasions, de ramasser ma chambre. Pourquoi si rarement ? Parce que je déteste qu'on touche à mes affaires. C'est le genre de chose qui me met hors de moi et, si je peux me permettre, qui me fait éclater de colère. C'est une fâcheuse habitude qu'on a dans la famille : se fâcher pour un rien n'importe quand. Certains utilisent le mot "bipolaire", mot que je déteste. Pour ce qui est de moi, je me qualifierais plutôt comme étant impulsif. Qui dirait de lui-même qu'il a une maladie si ce n'est pas vrai ?

J'ai déjà été malade. Seulement, pas de cette façon. J'avais la grippe il n'y a pas plus tard que deux semaines. Pas un rhume et qu'on dit qu'on a une grippe. J'avais une grippe, une vrai grippe. J'étais malade comme un chien et je toussais à m'en cracher les poumons. Comme un enfant de 5 ans, je refusait catégoriquement de prendre du sirop. Je restait coucher peu paisiblement dans mon lit le jour et la nuit. Ma sœur était a mon chevet et m'apportait tout ce dont j'avais besoin et tout ce dont je désirais. Elle le faisait de son plein gré, je n'avais pas besoin de changer ma voix. De toute manière, mon pouvoir est moins efficace lorsque je suis malade. Va savoir pourquoi. Ma bon, je suis rarement malade et j'ai un super santé grâce au rugby alors ça va. Ce sport me tient en pleine forme et me passionne. Je le pratique depuis quelques années et je suis plutôt doué maintenant. Ça n'a pas toujours été le cas, à vrai dire. Eux sélections j 'ai du "convaincre" le capitaine qu'il avait besoin d'un joueur comme moi dans l'équipe. Un joueur qui a du talent et de la détermination... Bref, ils m'ont choisi. Ensuite, j'ai eu honte de moi. Premièrement, j'étais nul. Deuxièmement, je voulais être dans l'équipe seulement parce que mon père détestait ce sport. Troisièmement et finalement, j'avais pris la place de bon joueurs qui auraient pu nous mener en final. En gros, je ne méritais pas d'être là. J'ai donc travailler très dur pour devenir ce que les autres croyaient que j'étais : un athlète et un champion. Ça pris près de deux ans pour atteindre ces deux objectif mais j'en suis fier : le résultat y est.

C'est un peu comme ça dans tout ce que je fais. Le résultat de mes efforts est partout. Je suis bon élève même si je fais mes devoirs à la dernière minute. Je suis bon cuisinier mais ça je n'ai pas vraiment le choix si je ne veux pas que mon alimentation se comprenne uniquement de riz, de pâtes et de plats congelés. Je suis bon au soccer et même au haki. Je jouais souvent avez ma sœur lorsque nous étions jeune. J'ai un record de 132. Sinon, je suis mauvais avec les filles : je suis trop timide. Je fais mes affaires dans mon coin mais je réussi toujours à me faire remarquer. Mystère.