samantha tyler } u.c.

la vie est parfois injuste.

hummm ... il y a rien de très interressant à dire. Pourquoi les professeurs nous donnes toujours des exposés ennuyants qui parlent de nous ? "pour aider à développer une meilleure image de soi." C'est ce que m'avait répondu mon "professeur". Pourquoi entre guillemets ? Parceque professeur n'Est pas réellement le bon terme. Oui, il m'enseigne certaine chose. Oui, il me donne des travaux. Oui, nous sommes dans une salle de classe. Mais non, il n'est pas un professeur. En fait, c'est compliqué à expliquer. C'est un genre de thérapeute si on veut... Le fait est que, présentement, dans cette classe particulièrement vide pour une salle de classe, parler de moi à voix haute me gênait hautement. Même si j'était certaine que tout était confidentiel et que personne allait m'écouter quand même, j'était un peu anxieuse. Mon "tuteur" (j'essaie toujours de trouver le bon mot), me lança un regard encourageant pour m'aider à poursuivre.

" Humm ... bien bonjour. Je sais faut toujours se présenter. Donc, Je m'appelle Samantha A. Tyler. Le A c'est pour Anne, le prénom de ... de ma mère (ravale la boule qui me coince la gorge). Donc, j'ai 19 ans et j'étudie dans cette école depuis presque 1 ans. Comme ambition, je voudrait devenir quelque chose dans la branche du cinéma. Réalisatrice, scénariste, ... vous voyez le genre ? Qu'importe. J'en ai assez dit maintenant ? ( Le "responsable" me fait un signe affirmatif.) Bien. Je ne sais pas comment décrire une journée dans ma vie. En fait, il y a 3 mois, ça aurait été ... très même trop facile. Mais maintenant, c'est la galère. Avant, j'aurai fait du genre : Je suis belle riche et reconnue d'où je vient. Je vous aurai fait un grand sourire supérieur et je me serai levé et mise à marcher de long en large tout en racontant mon histoire. Mais là je vais resté assise car je ne suis plus cette personne ... Ma vie ressemblait à : Je me lève le matin, je vais dans la salle de classe au 5ième étage du manoir pour avoir mon cour privé de management, ensuite, emplette ici et là dans ma limousine. Puis de retour à la "maison", je fait une petite séance natation dans la piscine extérieure. On se prépare en 2 heures avec Joe, mon styliste pour ensuite prendre le diner avec père et mère pour se diriger en jet privé dans une autre ville pour un gala x. Pour finir la soirée en beauté, je me ramasse avec Alex, le mannequin et petit copain de l'heure, légèrement plus vieux que moi: il a 21 ans en fait. Bref, je le retrouvait dans sa suite de l'hôtel le plus chic pour revenir que le lendemain dans le manoir. Je n'avait que 18 ans. Personne prenait garde à la majorité pour l'alcool. De plus, au Canada, j'était majeure ! Mais j'était issue d'une famille du genre et ... on passait outre l'âge pour certaine chose. J'était en avance sur mon âge et vivait une vie qui ressemblait plus à 22-23 ans plutôt que 18-19. Oui, je vivait une vie de ce genre. Remarquez l'emploi du passé. Ma mère : designer de mode. Mon père : propriétaire d'une chaîne hôtelière réputée. J'avais la vie que tous et toutes rêvent. Moi même j'en était bien heureuse. Quoi que je n'avait jamais connu rien d'autre.

la vie est parfois injuste. D'une certaine façon. Pour certaine personne.

Un matin, je me suis réveillée, dans les bras d'Alex. Je vous épargne les détails mais il était éveillé et regardait le plafond, couché à mes côtés. Étrangement, il était habillé. Son costume Armani, bien beau et classe. Cela me mit la puce à l'oreille car normalement, il n'était pas ... affublé de cette manière. Pourquoi était-il déjà prêt à mettre les voiles alors que nous avions prévus de passé la journée au lit à ... rêvasser ? Je me suis levé rapidement et, suivant mon habitude, je me mit à poser des milliers et des milliers de questions à une vitesse folle. ( présentement, j'était dans mon monde. Les gens ce sont mis à m'écouter, voyant mon réel talent de conteuse. Je m'en rendit même pas compte. Chose rare. J'était dans ma bulle, dans ma tête. Lorsque j'aurai fini, il allait falloir me ramasser à la petit cuillère. ) Il me donna ma petite robe noir qui était sur le sol et me dit de l'enfiler avant qu'il commence à parler. Je m'exécuta, soudainement muète. Quelque chose de mauvais se présentait. J'avais peur mais mon éternelle naïveté me disait que c'était une blague. Une mauvaise blague mais une blague. Il se redressa, prit son air "important" et débita un texte visiblement réfléchit la nuit entière. -bla bla bla, ... Samantha, tu est une jeune femme sexy et intelligente. Tu mérite le meilleur. Mais le meilleur, ce n'est pas moi.- C'était une phrase typique de mauvais films américains. J'était déstabilisée. Même si je ne penssais pas ce qui m'arrivait, je ne pouvait que me rendre à l'évidence: je me faisait plaquer par la personne qui semblait vouloir toujours faire tout pour moi. Je me suis éffondrée sur le lit, la tête dans les mains. Je ne pleurait pas. Il ne le méritait même pas. Je lui ai demandé, tranquillement et avec le moins possible de trémolo dans la voix, de partir. ca réponse, fut tranchante. -c'est toi qui doit partir. premièrement, c'est à mon nom, et ensuite, j'attend quelqu'un d'autre que toi ici.- c'était le coup de grâce. Cette journée, que je penssait ne pas pouvoir être pire, ne faisait que commencer.

La pire journée de ma vie.

Exceptionnellement, mes parents étaient partit la veille, dans le jet, me laissant un billet retour sur un vol commercial. C'était pas si pire que ça. À l'aéroport, la limousine était là, fidèle à son habitude. Mais dedans, il y avait mes parents. Oups, encore un nuage à l'horizon. Lorsque le moteur fut en marche, ils me mirent au courant de la triste nouvelle. En fait, DES tristes nouvelles. de 1, ils se séparaient. de 2, la maison avait été vendue pour payer la nouvelle collection de ma mère. Mon père allait vivre à l'hôtel et ma mère partait vivre avec son amant. PAF ! une vraie claque dans la face, au sens figuré. Je ne savait pas où me mettre. Dans cette immense limousine, tout me parraissait petit. Je sentait les paroies se refermées sur moi tranquillement, me plongeant dans une grande, immense, déprime. Pourquoi frappé sur quelqu'un déjà à terre ? C'est cruel. J'avait qu'une seule envie. Ouvrir la portière et sauté en bas. Oublier tout de cette affreuse journée merdique. Mais cette journée soit disant la pire des pires ... c'était rien comparée à ce qui m'attendait...

Ma mère à déménager la journée même. Je suis aller vivre dans la suite avec mon père. Étant le propriétaire de l'hôtel, je faisait ce que je voulait normalement. Mais là, rien ne me tenait. j'était attèrer par ce qui m'arrvait. J'ai passer près d'une semaine en joggins et coton-ouaté vieux comme le monde, cloitrée dans la fond d'une chambre à regarder tous les vieux films impossibles en noir et blanc sans jamais sortir, me faisant livrer tout et n'importe quoi par le service de chambre. Un jour mon père est arrivé et ma demandé des explications. Je n'ai pas ouvert la bouche. Qu'aurai-je pu dire ? Mon monde c'était effondré et je n'avait rien à dire. Il se mit à me crier dessus. Je ne peut me rappeller tout ce qu'il m'a dit. L'essentiel est qu'il ne voualit plus jamais me revoir. J'ai fait mes bagages. À ce moment, j'était genre dans un état ... végétatif. Plus rien ne pouvait m'atteindre. J'était immunisée. Je me suis rendue, en avion, par mes propres moyens, à la nouvelle demeure de ma mère, à Washington, au Maryland. Contre toute attente, elle m'a rejeté. Son soit disant nouveau conjoint détestait les adoslescents et elle aimait mieux aller vers les désirs de cet homme et non vers moi. Malgré tout, elle excepta de m'éberger le temps que je me retourne. C'est à ce moment que ... tout devint ... bizarre. Les spécialistes disent une séquelle d'un gros choc. Moi je pense que dans ma tête, il y a eu une déconnection du au fait que j'aille vécu toute ma vie pour revenir au point de départ ... Le fait est qu'à partir de ce moment, je sus que rien au monde allait aller de faire REbasculer ma vie dans la bonne direction. Bref, j'avait qu'une seule option. Le loft de ma grand-mère. C'était un loft assez grand et chic. Meublé. C'était le seul héritage que ma grand-mère maternelle m'avait offert. Le seul mais le meilleur. Je n'avait jamais voullu y aller, trouvant le Maryland trop ... platonique à mon goût. Mais maintenant c'était ma seule option."

Je ne pouvait pas raconté à la classe en entier ce qui me hantait. Ce que je faisait de mon temps libre pour m'amuser et savoir ce qu'on penssait de moi. La vraie histoire, seul mon journal intime était au courant ... :

J'était aller faire des emplettes pour calmer mes nerfs. J'était chez ma mère seulement depuis 2 jours qu'elle m'avait déjà redemandé de partir ... je lui avait demandé quelques jours supplémentaires pour régler les derniers détails avec le loft. Bref, j'était en train de faire les magasins. Et j'ai eu une idée de génie. Autrefois, ma mère adorait les petites surprises de ma part. Quand j'allait magasiner, je lui rapportait un petit truc et elle était aux anges. Pourquoi ne pas RÉessayer ? Mais le hic, c'est que je ne me rappellait plus sa pointure de chaussure. Je me suis concentrée, réfléchissant. Mettant une image dans ma tête ... Et c'est LÀ que cela survient. Je ne m'en rendit pas compte sur le coup. J'ai entendu ma mère. Comme si j'était derrière une porte ou sur un téléphone cellulaire. Clairement mais légèrement voillé. J'ai entendu assez bien ... elle s'obstinait avec son copain. Sur le fait qu'il voulait que je dégage. Elle était d'accord. Cela me mit en furie. Je laissa tombé tout sur mon passage et me dirigea vers ma voiture pour retourner rapidement voir ma mère et lui dire ce que je penssait. Franchir la porte et me voilà en train de dire à ma mère et son voyou de copain ce que je pensait de ce quils penssaient de moi. Lorsque j'ai compris, en plein milieu de mon discour enflammé, ce que j'avait fait ... j'en ai eu des frissons pendant un bon moment. Oui, j'ai entendu une conversation à plus de 100 km de là. Ma mère devina que je n'allait pas bien. Quand je lui dit ce qui c'était passé, elle me rejeta IMMÉDIATEMENT. J'ai compris. Je pouvait que la comprendre. Mon passé refaisait surface ... Quand j'était enfant, j'avait l'habitude d'entendre des voix. Outre passé la théorie de la folie, on s'était rendu compte que je pouvait entendre des voix. Mes parents ont voulu me faire enfermé. Mais ayant que 3 ans et demi, ... C'était plus compliqué que ça. J'était plus, beaucoup plus, mature pour mon si jeune âge. J'ai compris qu'avec ce ... don, j'allait perdre ma famille pour toujours. Je l'ai donc caché. C'est si simple. Seulement ne pas montrer que j'ai entendu, feindre la surprise et me concentré le moins possible sur une personne x. Mais suite aux évènements, j'avait oublier cette partie de moi et ... je l'ai remise au monde. Une erreur car maintenant, c'est plus fort que jamais...

C'est ÇA mon plus grand secret... peu de gens le savent mais c'est très peu importe. Pratique parfois mais pas tout le temps agréable... Finissons ce foutu récit pour pouvoir partir le plus vite possible !

"Et nous voilà rendu à il y a trois mois. J'était à peine habituée ici. Le loft de ma grand-mère est splendide. Belle vue et spacieux. J'était sur le point de retourner à l'école. J'était fin prête. Tout était en ordre et vivre seule ne me posait aucun problème. Je préparait mes articles scolaires pour le lendemain lorsque ... le téléphone à sonné. Joyeuse, j'ai répondu. C'était ... le chum de merde de ma mère "chérie". Il m'apprenait que ... qu'elle était .... morte. Elle ... était... en plein accouchement. Et elle a succombé. Maintenant, j'ai moins de difficulté à en parler. J'ai accepter ce fait. J'ai essayer de contacter mon père. Mais j'ai appris qu'il avait déménager, changer de nom et vendu ses complexes hôteliers. Youpi ! En tout cas. À la lecture du testament de ma mère, j'ai eu ... un choc plus grand que tout. J'avais toujours pensé que ma mère était derrière moi et qu'elle me supportait. Mais ... elle m'a absolument rien laissé de son vivant. En fait, rien c'est parlé un peu trop vite. Elle a pré-payé toutes mes études. De a à z. et j'ai le droit de demandé de l'argent à sa nouvelle "famille" seulement pour ce domaine. Pour le reste, zéro. D'un jour à l'autre, je passe de plusieurs millions au strict minimum.

Aurait-on pu m'épargner pour une fois ?

Bien entendu, je me suis sentie trahie, DE NOUVEAU. Je n'avait plus du tout envie de rester dans cette ville. C'était trop pour moi. Je me sentait rattaché au Maryland seulement par la présence de ma mère. Maintenant, plus rien me disait de rester ici. J'ai vendu le loft pour une grosse somme d'argent. Et j'ai emménagé ici, Houston, Texas. Le collège Baptist me semblait bien acceuillant et comme les rumeurs disent que les gens ici détestent le Maryland, j'allait me sentir ... à ma place ! J'ai pris une chambre dans un des genres de dortoirs. J'ai payé mes cours et je peut vivre "normalement".

Pour en revenir au sujet, maintenant, mes journées se ressemblent. Au réveil, je part à l'école, là où je suis à ma place. J'ai de très, très bon résultats. Je suis première de classe presque partout. Le soir, c'est très calme. Je ne sort que rarement, contrairement à ma vie d'avant. Les amis, pas tant que ça. J'ai tellement été trahie que mon coeur et mon âme sont trop fragiles pour pouvoir supporter quelque chose de nouveau. "

Tout le monde me regardait maintenant. Ils m'écoutaient et étaient un peu sous le choc. C'était la première fois que je m'ouvrait comme ça. Soudainement, je redesssendit sur terre. PAF ! je devint rouge de la racine des cheveux jusqu'aux bouts des orteils . Je me suis mise debout sur mes pieds et parla un peu trop rapidement, prenant mon sac au passage.

" Euuh ... en fait, c'est tout ce que j'avais à dire ... euuh ... on m'attend ... merci . On se voit la semaine prochaine ... peut-être. Aurevoir ."

Et je marcha très très vite vers la sortie.